Actions

Fauchage retardé – Dépendances routières

Le partenariat entre la SAB et le Conseil Général de l’Aube a pour objectif, dans un premier temps, de préserver la richesse biologique de secteurs connus pour leur intérêt floristique et faunistique. Nous préconisons pour les sites proposés, une période de fauchage des accotements et surtout des talus,  plus appropriée par rapport à la biodiversité existante.

Limodore à feuilles avortées en bordure de la D67 – Ph. J. L. Régnier
Limodore à feuilles avortées en bordure de la D67 – Ph. J. L. Régnier

 

Les propositions concernant de nouveaux secteurs, notamment dans le Barséquanais et le Barsuraubois continuent. Près d’une trentaine de secteurs  est désormais répertoriée et connue du Conseil Général de l’Aube.

La photo ci-contre illustre l’impact d’un fauchage raisonné retardé permettant la floraison et la dissémination des graines d’espèces patrimoniales présentes sur accotement et talus. La préservation de la flore en général, même lorsque nous sommes en présence d’espèces communesla faune et les écosystèmes ne peuvent qu’être favorisées par cette gestion plus appropriée des dépendances routières. Les orientations du Conseil Général de l’Aube vont dans ce sens. Le fauchage retardé ou limité lorsque cela est possible, génère un impact positif sur l’entomofaune en permettant la préservation des pontes d’insectes qui se trouvent sur certaines plantes observées dans ce type d’habitat. C’est par exemple le cas pour l’Ascalaphe soufré à Bouilly ou dans le Barrois.

 

 

Libelloides coccajus (Ascalaphe soufré) Ph. A. Villetorte
Libelloides coccajus (Ascalaphe soufré) Ph. A. Villetorte